Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Brasil

14 avril 2006

site de fabricants de vêtements au brésil

Un certain nombre de mots clefs axés vers les adresses de fabricants brésiliens me mènent à vous fournir quelques sites de Colatina situé au nord Est de Vitorià dans l'état d'Espirito Santo.Ils sont réputés pour être fameux. Cet état fédéral Brésilien est au nord limitrophe à celui de Rio de Janeiro. Alors j'espère que vous pourrez y trouver votre bonheur.

presidium
Uot
pick boy

Sinon il y a aussi Sao Paulo qui est aussi spécialisé dans les vêtements mais je n'ai pas d'adresses.

Publicité
1 décembre 2005

cartes, mise en pratique de leur lecture et conduite au Brésil

Dès le début lorsque notre décision fut prise de partir, nous avons cherché à nous fournir une carte afin de nous situer et de mieux connaître ce pays immense. Il a été très difficile de trouver sur internet quelque chose d'assez précis.
Toutefois le routard du Brésil à été très efficace dans ses conseils pour tout et vraiment je ne peux que le recommander à la lecture et en accompagnement dans le voyage, il est possible aussi de le lire en ligne sur leur site.
Pour revenir à la carte nous avons été  la commander en librairie, les cartes Collins seraient les plus intéressantes.
Mais cependant  la carte (Nord et Sud du Brésil) que j'ai pu me procurer est édité par International Travel Maps (ils ont un site : itmb.com) au 1/2 200 000 pour le sud et au 1/4 500 000 pour le Nord.
Le Brésil est un immense pays composé d'états fédéraux, un peu comme les Etats Unis ou l'Europe. Ils ont chacun leurs spécificités, leurs frontières, leurs présidents. Aussi il est nécessaire de préciser que la carte de l'état fédéral ne se trouve pas que ce soit en France ou au Brésil. La rechercher sur place est un parcours du combattant et moi j'ai abandonné parce que personne ne parviens à comprendre ce que l'on recherche ou encore nous présente des documents hors de prix et très imprécis. Aussi, un conseil, pensez à vous procurer cela avant de partir.
Sur la carte toutes les routes ne sont pas données, des informations sont de l'ordre du jeu de la devinette ou de la déduction. J'ai eu même un moment d'hésitation sur mon aptitude à m'orienter.
C'est vrai que le sud est vers le froid pour eux et que le nord ce sont les supers chaleurs. On avait beau se le répéter mais nous avions malgré tout du mal à retourner la symétrie de  nos concepts dans nos neurones.
C'est tout un apprentissage.
Et puis ce qui est difficile c'est peut-être aussi la surface de la terre (ne riez pas! peut-être que des personnes l'ont également ressenti alors dites le moi!) à la lecture elle parait normale sur le plat mais y a t'il, à cause de la forme sphèrique, une différence à la lecture de la carte qui fait que tout devienne flagrant à la pratique... Je m'explique. J'ai constaté que tout était déformé par rapport à la carte.
Question relief pas de lecture suffisamment précise mais pour Esperito Santo mise à part les montées et descentes des pains de sucre assez raides aussi bien en ville qu'en campagne, les routes principales sont assez correctes. inconvénient, il roule beaucoup de gros engins de taille plus importantes qu'en Franceet qui roulent comme des bolides.
Un autre chef d'oeuvre sur les routes ce sont les ralentisseurs. Toujours un seul et en plein milieu de virage donc méfiance, c'est assez surprenant.
Dès que l'on en sort de ces routes, nous nous trouvons rapidement sur des chemins de terres rouges assez salissantes pour la voiture. La pluie se charge de faire le nettoyage car c'est une poussière assez lourde, mais bon ... vous faîtes comme vous voulez. Si vous avez tendance à criser au moindre grain de poussière ce n'est pas pour vous.
En ce qui concernent les distances, j'ai été constamment étonnée pendant ce mois de vacances, assez remuant question déplacement. J'ai toujours eu cette nette impression que ce n'était pas les distances prévues et que c'étaient toujours plus loin que prévu et très long en terme de temps.
J'ai souvent aussi douté de ma capacité à m'adapter à une conduite à la brésilienne. Du style, je fonce , je double même si je vois une voiture en face et à proximité, ou encore je klaxonne parce que l'on ne me laisse pas le passage puisque l'autre ne va pas aussi vite, ou encore je vais à 10 cm du parechoc de celui qui me précède, je double comme un kamikaze, je suis Erton Sena et je vais au delà des vitesses autorisées (80 km sur les nationales), mais par contre dès que je repère un poste de contrôle de police ou un radar, je pile net et je roule en dessous de la vitesse de contrôle... de toute façon on ne m'y prendra pas , cela dure sur environs 50 m seulement après passer cet inconvénient je réappuis sur le champignon et surtout je ne laisse pas passer les piétons c'est à eux de faire attention, sinon, je grogne et au passage, les piétons en entendent pour deux mots.
Quelques mots aussi à propos de Rio de Janeiro, cela n'a pas été évident de prendre le pont de Niteroi qui permet d'accéder vers le Nord du pays, il en a été de même pour le retour, je dirai même que cela a été pire.
Il s'agit d'un vrai labyrinthe dans lequel on ne peut pas faire d'erreur sous peine de refaire des tours sur des distances assez longues avec mon,tées et descente sur des ponts. (Les voies sont souvent aériennes). La circulation est intense. la population à pied aussi. D'ailleurs lorsque je suis allée à Naples, j'ai eu la nette impression de retourner à Rio à cause du système routier. Il ya de nombreux sens uniques à Rio, la signalétique pour l'aéroport n'a pas été très présente aussi un plan à porter de main est vraiment nécessaire. 

20 octobre 2005

Tu cherches des vêtements brésiliens?

   

J'ai remarqué les mots clefs "vêtement du brésil" à plusieurs reprises sur les moteurs de recherche. Vous atterrissez sur mon blog par curiosité ou bien par intérêt?
Ainsi, afin de répondre à votre curiosité, je vous donne le site dans lequel un ami brésilien travaillait il y a encore peu de temp, je trouve cela pas mal. J'ai visité l'usine, il s'agit de Lei Basica. Ce fournisseur en vêtement est Leader en Chine.
Il faut savoir que la ville de Colatina est côtée pour la qualité de la production de ses confections. Il ya aussi Saõ Paolo qui est aussi un autre pôle industriel de la mode.
Sur Colatina,  ceux qui sont fameux  seraient les marques Lei Basica, Présidium, Uot et PickBoy.
(Les adresses, les contacts sont sur leur site Internet, un petit clic sur la marque... et vous y êtes (je vous ai créé le lien hypertexte).

Par contre pour suivre la mode , un site "moda".
Bon voyage et régalez vous

14 octobre 2005

un séjour court dans un petit village de pêcheurs, UBU

Nous avons séjourné dès le premier jour dans ce petit village pendant deux jours le temps de nous remettre de notre grand vol à travers l'Atlantique et notre course effrénée entre l'arrivée sur le sol du Brésil à Rio jusqu'à notre chambre d'hôtel à Ubu près d'Anchietta, réservée par téléphone depuis la France.
Une impression d'aventure commencait ce jour là. Et au retour , en fin août,  un mois plus tard, nous y sommes revenu, tellement nous avions appréciés. Toutefois nous n'avons pas pu resté plus d'une nuit car les gérants prenaient leurs vacances d'hiver.
Le patron est d'origine suisse et il est très attentif à sa clientèle.Le personnel est très discret.
L'hôtel est  original : il est possible de pratiquer du tennis, du ping pong, de plonger dans la piscine même si la mer est tout près, de flâner dans le patio ou encore sur les étages ouverts en terrasse et équipé ça et là de fauteuils.
La restauration est très brésilienne, nous avons gouté aux fruits juteux tel que le goyave. Ces saveurs nouvelles nous surprenaient et les présentations des plats assez différentes de ce que nous vivons en France. Un très grand petit déjeuner, un déjeuner assez diversifié dans les mets le midi et le soir il fallait réserver, nous avions eu dès le départ l'imression que le repas du soir était peu suivi aussi cela devenait presque de l'extra, le soir lorsque nous nous retrouvions seuls dans cette grande salle de restaurant avec le cuisinier caché derrière ses fourneaux et le serveur qui s'activait en permanence de multiples passages avec un autre collègue de travail. Et le gardien déjà d'un âge certain mais avec qui il semblait qu'il ne fallait pas trop plaisanter, mais plutôt travailler. L'ambiance se faisait plus silencieuse.
Le bâtiment est bâti comme si c'était un lieu très privilégié où tout est centré. Il ya un patio intérieur exotique vers lequel convergent toutes les chambres sur deux étages. Les boiseries sont d'un brun profond, les ventilateurs sont suspendus au plafond, l'atmosphère est un peu sombre, les chambres sont spacieuses et le marbre est la matière de prédilection du coin toilettes coiffeuse et douche.
Les oiseaux exotiques poussaient des cris inhabituels aux tombées soudaines de la nuit, et aux levers du jour. Une échappée après le dîner nous permettait d'aller sur la plage à environs 50 mètres de l'hôtel.
Peu de monde s'y trouvait à cette époque considérée par les brésiliens comme étant froide, hivernale alors qu'il ne faisait que 18 ° la nuit.
Le village est très petit, il y règne une pauvreté certaine et l'hôtel semble sortir d'une idée fantômatique, luxueuse.
Une plage de sable borde toute la petite baie se refermant sur les fonds de baie par des rochers tranchants, c'est du minerai de fer brut. Et des pêcheurs sortent régulièrement leur barques, les enfants aident parfois ou encore regardent partir leur père pendant que la mère et le compagnon de pêche poussent avec difficultés la lourde et colorée coquille de noix vers un fond plus porteur où les vagues tirent vers le grand large bleu turquois, malellé de bleus outremer ou marine.
Il est aussi possible de voir aussi des pêches qui ne sont pas des plus réjouissantes comme les tortues luthes échouées sur la plage. Découpées immédiatement comme un bien précieux et rapidement partagées puis cuisinées car il est certain que la pauvreté ambiante ne laisse passer ce genre de pêche, bien qu'interdite.
Ce fut très triste de constater cela, car pour la première fois de ma vie je voyais une tortue de mer , elle n'était pas très grande avec des couleurs grises bleutées comme nacrées, la carapace été déjà dépecée. C'est cruel, mais que dire devant des gens affamés. Un vrai dilemne!
D'ailleurs si l'on se parcourt au delà de la baie en direction du sud, nous parvenons dans la zone la plus habitée et là nous avions pu constaté à quel point la misère est importante bien que ce ne soit pas la plus frappante.
Au nord en direction de Vitòria, tout de suite dans la baie suivante, nous rencontrons un paysage plus industriel où de grands cargos attendent pour acoster. Nous sommes sur un pôle industriel très important pour le pays. De la part le transit des bois exotiques, de l'extraction de minerai de fer qui fait vivre une grande quantité de la population avec son énorme site d'usine fumante, véritable fourmilière humaine et de va-et vient de camions. La provenance du minerai étant du Minas Gerais, état fédéral du Brésil limitrophe à environs 170km du site.

4 août 2005

confection

Gigie,
N'ayant pas réussi à entrer en contact avec vous...une réponse .
En cliquant sur le lien "Lei Basica" dans le message, vous serez en liaison avec le site , vous avez l'adresse pour les contacter. Sinon j'ai trouvé  un autre site intéressant http://www.moda.com.br/ vous aurez les tendances de la mode au Brésil, des photos de défilés de mode et aussi des liens avec des maisons de couture.
L'usine visitée à Colatina est apparemment protégée, il n'est pas possible d'y aller simplement sans préambule, je pense. Elle se trouve à Colatina dans le petit état d'Esperito Santo à environs 600 km de Rio de Janeiro en remontant vers le nord est en direction de Bahia. en retrait dans les terres, par rapport à Vitòria. Colatina est une ville où se développe cette industrie il n'y a pas que Lei Basica. Les usines sont sur les hauteurs de la ville et en centre ville une foule de magasins présente leur production. J'ai vu beaucoup de tee-shirt, de toute sorte, du jeans.
Quand à mon contact il ne travaille plus dans cette entreprise, ses études l'ont mené vers d'autres contrées et un autre domaine.

Publicité
1 août 2005

une langue aux douces sonorités chantantes

La langue officielle brésilienne  est le Portugais et ce n'est pas très difficile pour le comprendre car les mots sont avec des racines latines...si vous avez fait du latin et en écoutant bien vous comprendrez.
Lorsque j'avais opté pour la destination, le seul moyen pour me rassurer était d'apprendre le vocabulaire.
Je me suis confrontée à une grande difficulté dès le début pour trouver des oeuvres en la matière.
Le dictionnaire de traduction français / portugais brésilien restait introuvable (la précision était importante), je me suis contentée d'un mini dico français/portugais  de poche écrit en minuscule, si minuscule que je me suis arrachée la vue à la lecture.
Les éditeurs offrant une gamme sur l'apprentissage des langues de manière trés commerciale, n'offrent que très peu de possibilité en rayon.
J'ai couru les librairies, j'ai parcouru la Fnac, et je suis parvenue à trouver une méthode sur CD de Portugais qui semblait un peu légère pour me satisfaire et la fameuse méthode "Assimil"  qui, malheureusement pour moi,n'était composé que du livre unique, en mauvais état et sans son cd rom, il aurait fallu commandé ce qui aurtait reporté de quinze jours supplémentaires. De nature peu patiente, au bout de plusieurs périodes de recherche, je finis par acquérir ce livre et cette autre méthode sur CD.
Chaque jour je m'exercais mais je me demandais ce que je retenais, je m'inquiétais trop, le stress m'empêchait de vivre sereinement cet apprentissage. 5 mois je m'étais donnée. 5 mois j'ai regardé les leçons d'arrache pied. J'ai cru que je n'étais pas très normale....
Les sons des mots, je reconnaissais mais le parler bof!
La date de départ pour cette contrée est arrivée à grandes enjambées et je ne savais rien du tout...enfin c'est ce que je croyais. Déconfite, désespérée d'avoir des tours avec ma mémoire.
Je suis souvent allée lire aussi des sites brésiliens en l'occurence la presse. Cela me donnait l'occasion en même temps de prendre les nouvelles fraîches du pays.

Lorsque nous nous sommes trouvés au Brésil, les contacts de départ ont été plutôt crispants, c'est vrai que entendre des sons inconnus, avoir les réflexes au niveau de l'ouïe et  retrouver les termes pour se faire comprendre relèvent d'une gymnastique mentale qui sollicite beaucoup d'attention.
Chaque soir j'étais épuisée car il fallait être attentive continuellement à ce qui se disait et de plus il fallait traduire à mon ami qui ne faisait strictement aucun effort, car lui de son côté il était aux anges...il bénéficiait de ma débrouillardise.
Le soir, devant le téléviseur, je continuais à apprendre, je m'escrimais à comprendre et relevais les mots pour lesquels je doutais sur le sens.

Qué dor de cabeça! Uma aspirina!

De retour en France, plus d'effort, un repos mental au bout d'un mois de bain linguistique.

Un an a passé depuis et je sens comme un grand vide. Je n'ai plus entendu ces sonorités, j'ai bien repris de temps à autre les livres et l'apprentissage mais le challenge n'y est plus.

Je suis partie au Portugal...cette année. Un petit périple...tout petit.si si
Et oui, au Portugal on parle Portugais mais pas le Portuguais Brésilien.
Je crois qu'inconconsciemment j'y suis allée pour de nouveau entendre parler portugais. Une fois là bas belle surprise, j'ai retrouvé toutes les sonorités et je suis même sortie de mon espèce de mutisme, je me suis exprimée. Oh mais ne croyez pas que j'ai fait de grandes acrobaties lingistiques, j'ai fait quelques efforts quand on ne nous comprenait pas mais au Portugal pratiquemment tout le monde comprend et parle le français. Donc ceci est assez reposant
Ainsi je me suis régalée à écouter la radio, les chants, les nouvelles, enfin tout ce que je pouvais écouter, les speackers et speackrines qui déliraient, interviewaient.
A l'issue de cela je me sens un peu bête mais ce n'est pas grave, je me suis quand même régalée et j'y retournerai en premier lieu pour cette raison. Le Portugal c'est facilement accessible et c'est intéressant.

23 mai 2005

Les stats de mon blog

Les moteurs de recherche permettent de connaître vos questions et  je trouve cela super mais parfois je n'ai pas vraiment de réponses comme par exemple "Petits déjeuner brésiliens" ou encore "plats culinaires brésiliens"... ç'est vaste le Brésil.
Pour les lieux que j'ai visité, je sais qu'ils mangent beaucoup de poissons, de crustacées et de coquillages en bordure de mer, de viande de zébu grillée (churascaia, je crois) c'est très bon mais un peu salé, il ya aussi beaucoup de crudités de toutes sortes toujours découpées en fines lamelles, de nombreux jus de fruit, la boisson nationale c'est le guarana, petit fruit rouge très vitaminé au goût douçâtre sous forme de boisson gazeuse, c'est la potion miracle qui fait concurence avec le Coca pour ne pas le nommer.
J'ai entendu parlé de boulettes de morue "bolinho de bacaillau" mais je n'ai pas eu l'occasion de goûter.
Les petits déjeuners sont de vrais repas, d'ailleurs dans l'avion nous avions eu un exemple plat chaud cuisiné salé, plat froid, jus de fruit et salade de fruit à volonté, café, thé, patisserie à la fécule depomme de terre ou d'igname. Nous avions tendance à nous restaurer le matin un peu plus que le reste de la journée, lme repas était moins nécessaire car il fait chaud.
J'ai vu beaucoup de plats de la culture savoyarde et italienne aussi, il s'agit bien d'une immigration  italienne très présente sur ce secteur.
Bref je sais peu de choses sur le sujet et c'est regrettable, il est nécessaire que j'y retourne...au Brésil!
Mais pour ceux qui auraient une petite idée, n'hésitez pas, envoyez..des recettes sur ces sujets,car comme les autres,  moi aussi je suis preneuse.

22 mai 2005

Rio de Janeiro 27 juillet 2004, 6h45

 

L'avion avait tourné sur sa trajectoire et dans le boeing, beaucoup de monde depuis une demi-heure avait pris conscience que l'atterissage était proche.
Depuis 3 h00 du matin, je ne dormais pas, et de rester assise pendant ces 13 heures de vol commençait à vraiment me peser, de plus des personnes ronflées. J'avais un voisin qui n'avait pas réussi autre chose que de tomber sur moi en dormant. Des téléviseurs s'étaient rallumés pour nous annoncer l'heure, l'altitude, la température ainsi que notre trajectoire depuis environs plus d'une heure.
J'ai écouté de la musique toute la nuit histoire de croire que je ne m'ennuyais pas.
Les voix d'hôtesses et du commandant se succédèrent afin de nous annoncer l'atterrissage en anglais et en portugais.
Je cherchais du regard mais en vain à travers les hublots, la vue sur Rio, il faisait nuit. Seule des lumières scintillaient à travers une atmosphère citadine. Je souhaitais voir le fameux pain de sucre des couvertures touristiques et le Christ rédempteur, je souhaitais voir si c'était vrai, et penser aux personnes qui, avant notre voyage, avaient demandées à ce qu'on pense à eux. Mais rien, rien de rien. J'ai vu surtout des grandes flammes qui sortaient de grandes cheminées et j'ai immédiatement compris qu'il s'agissaient des raffineries de pétrole... Pétropolis.

Au moment où le train d'atterissage se mettait en place, les moteurs s'étaient mis à soupirer bruyamment de leur longue route. Je vis plusieurs personnes faire le signe de croix. Je restais un moment surprise par les attitudes. Un appui sur le sol brésilien secoua l'avion.

Le temps de mettre en place l'avion en position sur la piste pour ouvrir le couloir de sortie, la foule commença à sortir sans ordre, contrairement à ce que nous avions vécu à Francfort lors de l'embarquement.

Vint le moment de récupérer les bagages, puis de passer la douane. Nous dûmes remplir un papier expliquant la raison de notre venue sur le territoire. Une fois sortis des formalités, nous nous retrouvâmes dans le hall de l'aéroport, un peu sonnés, un peu dans l'irréalité ayant envie de nous rassurer, seuls en territoire inconnu où personne ne parlait, voire ne comprenait qu'à grande difficulté le Français.

Nous avions depuis longtemps décidé de prendre un véhicule, avant de partir de France, et de régler dès notre arrivée comment obtenir de la monnaie du pays.
Ce ne fut pas simple, les gens avaient peur de nous informer devant les points de retrait d'argent . Le lieu de retraits sont dans l'aéroport en étage et peu gardés. Les distributeurs ne sont pas tous pareils , certains sont pour des cartes de crédit, d'autres sont pour n'importe quelle carte (mastercard, carte bleue, etc.) Les manipulations n'étaient pas évidentes et pour nous ce n'était pas clair. A l'aide d'un mini dictionnaire en poche j'avoue que j'y perdais mon latin. Après l'énervement et la suspicion des gens, le regard pesant d'un garde qui faisait sa ronde et deux autres jeunes filles qui se posaient les mêmes questions que nous et qui ne parlaient pas la même langue, et qui avaient finalement abandonnées n'y parvenant pas, j'ai pris le temps d'avoir un temps de logique et d'observation lointaine afin de comprendre qui se présentait à tel ou tel distributeur. Certain faisait même des dépôts de chèque, ce qui me déconcertait car ils donnaient l'impression d'être très méfiants. Enfin, je me suis dis que je m'inventais des trucs. Par la suite, j'ai souvent vu la même attitude dans les autres banques et les même problèmes pour les distributeurs même avec les autochtones, alors cela m'a beaucoup rassuré.

Lorsque nous avons réussi à obtenir la monnaie, nous pensions avoir sur nous le maximum retiré de 500 reals suffisant pour tenir quelques jours en faisant très attention puisque nous devions parcourir un certain nombre de kilomètres en voiture , tenir compte du carburant, et bien sûr des hôtels où nous souhaitions nous arrêter. J'avais bien des american express en poche mais nous devions trouver la banque ouverte et disposée à nous remettre de l'argent liquide.

Je souhaitais prévenir notre famille afin de les prévenir de notre arrivée. En France, 5 heures de plus que Rio.  Un kiosque de location de téléphone portable et de vente de carte téléphonique, nous pris en main et nous estorqua une somme phénoménale de 60 reals pour une carte téléphonique internationale qui ne put être utilisée que 3 minutes. plus jamais je ne pus la réutiliser. Je pense que nous sommes fais avoir ce jour là, malgré ma méfiance, n'ayant pas eu de bons échos sur le sujet.

Nous avons recherché les loueurs de voiture où nous avions fait notre réservation. Il fallut traverser l'aéroport à tous les étages car personne ne nous comprenait et  à plusieurs reprises il avait fallu revenir sur nos pas. Le vieil homme qui s'occupait de l'ascenceur, nous regardait avec un air de dire à quoi ils jouent ceux-là, je n'avais pu m'empêcher de lui poser la question en portugais, il m'a répondu en désignant la direction mais j'avais du mal à tout comprendre. Il fallait bien y arriver...
Nous traversâmes un long corridor sur tapis roulant depuis le fond du dernier étage pour parvenir dans un autre lieu d'embarquement ou d'arrivée, à l'opposé d'où nous étions. Nous vîmes une enfilade de loueurs de voiture, des taxis proposaient leur service.
Notre loueur se trouvait en plein milieu de ce grand corridor. Nous avons signé le contrat, récuperé la voiture et nous avons, pour ainsi dire, fui Rio, pas certains qu'il fallait s'y promener longtemps.
Tans pis l'idée d'aller visiter le jardin botanique sera au retour... C'est pareil pour le pain de sucre. ... Maintenant il faut parveniir à s'orienter et à prendre la bonne direction, Niteroi. Il paraît qu'il y a un pont. Donc il faut bien regarder où nous allons et surtout ne pas partir dans le sens inverse sinon nous serions vers le centre ville , voir Copaccabana.
Avant de partir, j'avais beaucoup travaillé sur plans et cartes, je ne pensais pas que nous ne serions pas allés dans Rio. Mais ce fut une aventure dure pour mes nerfs.
D'abord la position du soleil avait faussé mes repères Nord Sud et ça je n'y avais pas pensé hors je fonctionne souvent comme çà quand je voyage, cela m'a souvent évité de me perdre.
De plus, conduire dans Rio ce n'est guère du gâteau, il y a des étages de routes, des embranchements qui tournent dans tous les sens. Et bien que nous avions repèré le pont de Niteroi, je me suis retrouvée sur une route suspendue qui nous emmenait direct vers l'opposé sans jamais pouvoir sortir au risque de se perdre à plusieurs reprises. Nous longions des kilomètres de favellas. C'était désastreux, sale. Les conduites étaient plutôt comme dans Paris, chacun se débrouille pour passer. A un moment donné, à force de relire le plan sans succès, en panique, je trouvais une sortie et cherchais un retour vers Niteroi qui s'affichait dans le sens inverse sur les panneaux. Pour reprendre cette voie rapide, il a fallu prendre multiples voies d'accès sans être jamais sûrs de ce que nous prenions comme direction.

Nous avons fini par reprendre la rampe d'accès vers Niteroi, ce qui nous soulagea grandement. Nous passâmes devant un port pétrolier, et soudain nous fûmes au-dessus du pont. Ce pont n'en finissait pas. Lorsque nous avons dépassé Niteroi, il fut question de bien suivre la nationale BR 101 afin de ne pas se perdre carte en main. Mais nous étions sauvé d'affaire.
Le spectacle ne fut pas vraiment là pour me rassurer, des gens étaient assis en bordure de route, malgré la grande circulation de camions. D'autres en vélos traversaient un peu n'importe comment, roulaient à contre sens, il fallait vraiment avoir une conduite très attentive. Pendant des heures nous traversâmes des zones de ville avec des gens qui déambulaient le long de la route. Beaucoup de misère, des quantités de maisonsen briques rouges toutes cassées, mal construites ou jamais terminés. Le paysage étant une désolation, je ne voyais rien d'exotique, je me demandais si nous n'avions pas fait une erreur. Faire un voyage si lointain...

Nous avons roulé longtemps sans nous arrêter mais à un moment il fallait prendre un peu de repos et de force. L'heure du repas avait depuis longtemps été dépassé. Des sortes de buvettes peu appétissantes étaient sur le bord de la nationale. Genre de barraques où les routiers en général s'arrêtaient pour faire une pause. Nous finîmes par nous décider en pensant que nous avions bien avancés dans notre parcours.
Un arrêt fut imposé.
Nous avons pris un genre de sandwich de type Mac Do' à la formule brésilienne, pas vraiment heureux de notre choix mais cela s'imposait, je commençais à trouver la journée très très longue.
G. partit herboriser pendant que le propriétaire des lieux préparait.
L'homme fut au petit soin. Assise à une table bancale pas très propre, il s'empressa de tout nettoyer, je le vis prendre un torchon, s'efforça de rendre les verres propres. Je me posais beaucoup de questions, toujours très observatrice en ce qui concerne l'hygiène. En moi même je me demandais qu'est-ce qu'il allait m'arriver. Une vraie malade, je m'inventais de l'eau croupie, une cuisine pas très saine. J'avais d'ailleurs pris un Coca par trouille pour être sûre de déboucher la bouteille moi-même.
Finalement, malgrè mes doutes, lorsque les sandwichs arrivèrent nous nous sommes régalés. La viande grillée avait super bon goût et à la fin je commandais un café. L'homme toujours très content de nous avoir satisfait, proposa de nous offrir le café. Nous étions vraiment mal à l'aise. ous ne nous connaissions pas d'une demi-heure, mais je pense que l'étiquette d'étrangeté française, l'intéresser. Lorsque le café fut posé sur la table, je goûtais, un peu septique . Je me suis aperçu que del'alcool avait été ajouté. Je payais la note, un peu mécontente de ce rajout, puis nous reprîmes la route. Nous n'étions toujours pas sorti de l'état de Rio.

21 mai 2005

Les colibris

J'ai tenté de fournir il y a quelques temps quelques indicationsà propos des colibris après une visite faite à Santa Thérésa puis à Santa Cruz, à force de rechercher dans mes multiples petits mémos de mon voyage, j'ai réussi à retrouver le site d'étude d'Augusto Ruschi.
Pour ceux qui ne comprennent pas le portugais cela risque d'être un peu rude à lire, mais cependant de nombreuses informations sont fournies et vous trouverez également quelques jolies photos de cet oiseau qui peut atteindre des mesures de l'ordre de 5 cm. Je peux vous assurer que lorsque je les ai observer, je suis restée très estomacqué de la vitesse de vol , de leur taille et de leur couleur. Vraiment il faut voir cela, c'est impressionnant et bouleversant.
Le site est l'oeuvre du fils d'Augusto Ruschi, André Ruschi.
Les colibris sont aussi nommés beija flores (baiser de fleurs). Pour les attirer afin de les étudier, ils ont installés un lieu d'observation dans la réserve à l'entrée vers l'accueil. des bouteilles de miélée (eau+sucre) avec des embouts tubaires distribuent par capillarité le suc. Très friands, les colibris à longueur de journée viennent se délecter. Pendant l'hiver, étant donné qu'il y a moins de fleurs, c'est un petit paradis de colibris de toutes couleurs métalliques qui volettent en faisant un bruit tel un hélicoptère miniature.
Nous avons pu les observer en pleine nature à Agua Viva lieu où l'eau rafaîchit l'atmosphère et où la forêt atlantique est à quelques centaines de mètres plus haut. Ils butinaient les magnifiques fleurs de bananiers.
Nos hôtes nous ont raconté que à l'arrivée des beaux jours, quantité de colibris viennent dans les arbres et butinent les fleurs.

20 mai 2005

les moyens de locomotions

Je n'ai pas vu de trains, les gares existantes sont des gares routières très utilisées par l'ensemble de la population. La voiture reste un moyen honéreux.
La pauvreté n'y est pas pour rien dans cette histoire. Les propriétaires terriens ont généralement camions et chevrolet.
Mais les personnes moins fortunés sont fréquemment à pied sur des kilomètres ou en vélos ou.. en motos.
Le mulet est d'une utilisation très courante, y sont attelé des sortes de voiturettes avec des roues de voiture, dans lesquelles tout le monde s'assoit ou reste debout. Les enfants en général ont l'air de se régaler de faire un tour.
On rencontre encore de nos jours beaucoup de coccinelles. C'est la voiture préférée des Brésiliens.

24 avril 2005

Les élections au Brésil

Un moment important.
Nous avons assisté à la préparation électorale. Les élections étaient prévues pour le mois d'octobre 2004. Si j'ai bien saisi ce sont les élections préfectorales dans tout le Brésil.
Au Brésil, ne pas voter est un délit passible d'emprisonnement.
Les préfectures ressemblent dans leur concept à l'intercommunalité en France. Cela rattache l'ensemble de tous les petits villages avoisinants à la plus proche grande ville.
Lorsque la campagne bat son plein, des camions avec des haut parleurs gigantesques passent lentement et continuellement pour faire l'éloge des candidats, c'est un vrai travail.
Ce qui est très amusant c'est que chaque  candidat a ses camionset son équipe. Ne parlons pas des supermégawatts en bonne puissance et en qualité sonique pour envoyer tous ces messages constamment chantés.
C'est assez folklo et cela crée une curieuse ambiance, tout le monde est au travail mais tout le monde profite des interventions sonores. Ce qui rendait notre séjour dans un esprit particulier entre les allées et venues des flots de personnes qui partaient continuellement à leur église et ces va et vient d'appels électoraux.

24 avril 2005

Alto Libertade, lieu d'hébergement

   

C'est Marcellino qui nous avait conseillé et avait fait les démarches de réservation pour seulement 3 jours et tout fut réglé en quelques minutes alors que depuis la France avant notre départ, je désespérais à cause de la barrière linguistique.
Après 2 jours passés à côté d'Anchieta dans l'hotel "Aba Ubu" réservé depuis la France, dans lequel nous avons vécu les premières heures de repos sur le sol brésilien, nous avons séjourné à Colatina, 3 journées dans deux hôtels, le temps de connaître nos contacts, de prendre la température et l'ambiance des environs, Colatina n'est pas une ville touristique.
A bord de notre petite voiture de location, nous avions visité Aqua Viva niché au fin fond des pains de sucre, au sortir du petit village d'Alto Libertadedépendant de la commune de Marilandia où nous souhaitions nous arrêter quelques temps avant de repartir. 3 jours, nous devions restés et finalement, trop peu courageuse, ayant une vague notion de stress, ne parvenant à me convaincre de rechercher encore d'autres lieux de séjour, me sentant un peu trop perdue, ce fut notre refuge pendant presque un mois en pleine nature.
De petits chalet nommés "chalé" avaient été construits par leurs propriétaires, exploitants agricoles.
Afin de compléter les moments creux de l'année, ils avaient décidés, jeunes de mettre en place, dans la petite vallée, seul lieu de fraîcheur de leur domaine, un centre d'activité sportive avec des hébergements et un lieu de restauration.
Lorsque j'ai remarqué la piscine, je me suis dit à quel point ce serait bien pour entretenir la forme, de plonger de bon matin dans cette eau limpide venue en direct des eaux de pluie des pains de sucre présents juste autour de nous. Il paraît qu'en été il y a plus de monde dans le bain que d'eau. Un petit panneau annonce qu'il est interdit de faire l'amour dans la piscine et qu'il fallait porter le maillot de bain. Nous avons éclaté de rire. D'ailleurs il faut dire que c'est un lieu de pélerinage pour les croyants, une statue du Christ fait l'accueil à l'entrée. Cependant le string est bien présent sur les bords de la piscine lors des quelques week-ends passés. Mais est-ce vraiment l'image représentative du Brésil?
Sous des cocotiers, entourés de bananiers, et de palmiers, dans un havre de fraîcheur , une petite rivière à l'eau claire serpente à travers la terrasse et l'aire de pique-nique.
Une salle pour un orchestre et une piste de danse attend les soirées fièvreuses des étés pour danser le frogo, une vrai fierté pour les propriétaires.
Au-dessus deux terrains de football. Celà aurait été une hérésie au Brésil s'il n'y avait pas eu un terrain de foot!
Au centre de la bananeraie, plusieurs étangs permettaient de pomper l'eau pour arroser les terres agricoles. Le plus surprenant, ce sont ces étranges et sombres poissons à la gueule démesurée, qui gobaient les morceaux de pain que les passants jettaient. C'est une vraie attraction dans le coin. Ces poissons sont en provenance du Parana et sont interdits à la pêche et à la consommation afin de les protéger.

Nous avons été enchantés par l'accueil de Vania et de Céli. Nous avons été chouchoutés, il est vrai qu'à l'époque où nous sommes venus, c'était le calme complet. Pas un chat! Et puis cela nous a convenu, car nous sommes de vrais sauvages, trop de bruits, trops de proximités nous dérangent. Aussi dans notre petit chalet, nous menions une vie paisible, lever tardif, coucher comme les poules 17:30 devant la télé. A plusieurs reprises nous avons essayé de dîner mais il faisait nuit noire et la fraîcheur humide accompagnée de ses bruits nocturnes offraient le reflet des yeux des sauvagines intéressées par notre passage en pleine nature. De plus, nous obligions nos hôtesses à préparer pour nos deux petites personnes. Cela finit par me déranger, bien que sachant que Vania et Céli auraient fait n'importe quoi pour nous satisfaire. Bien sur nous étions clients et cela était intéressant pour elles, dans une saison habituellement vide de toute activité économique. La location était très abordable, nous qui sommes européens, environs 30 reals par jour avec le petit déjeuner que dis-je??? le Grand petit déjeuner (un vrai repas composé de viande, de fruits, de plats cuisinés salés et sucrés, des jus de fruit). Les autres repas étaient aux environs de 15 reals par personne. Un Real représente environs 30 centimes d'euros. La parité étant de 0.33.

Nous avons été surpris par tant d'abondance en variété de fruits, de crudités et de légumes. La viande est toujours très cuite et très salée en raison de la chaleur, ils prennent beaucoup de précautions pour l'hygiène. La viande de zébu est très goûteuse.
Les plats sont avec une nette variante italienne du nord, polenta, ravioles.
Por que? Tout simplement, une majorité d'immigrants italiens ont immigrés au 19ème siécle dans cet état, ce qui ne nous a pas beaucoup changé dans nos habitudes culinaires.

Dans le petit chalet, nous ne pouvions pas préparer à manger, alors nous nous rabations sur les régimes de mini bananes ....super bonnes les bananes! il y a tant de sortes, cela vallait la peine de s'amuser à les goûter. Aussi le soir, nous faisions l'inventaire des banananes existantes. Marrant , non! à la guerre comme à la guerre.
Et puis sortir le soir impliquait d'aller jusqu'à Marilandia ou encore Colatina à une trentaine de kilomètres.
Et puis....en plus le soir ce n'est pas recommandé!

Et puis la nuit, je ne reconnaissais rien, je me suis trompée à plusieurs reprises au niveau des embranchement sur la route de terre rouge à l'aller comme au retour. Les panneaux ne sont pas très visibles. Et le paysage est si sombre que nous n'y voyons rien.
J'ai fais un soir près de 20 km à retrouver mon chemin en pleine campagne, tout en disant tous les deux: "C'est curieux il semble pourtant que nous connaissions."
Il faut dire que nous avons beaucoup tourner sur les environs. Je finissais par flipper, l'approvisionnement d'essence n'étant pas toujours évident, la jauge du réservoir indiquait que nous allions manqué de carburant.

Pour revenir à Agua Viva, dans ce chalet, tout était sympathique et agencé comme si l'espace était précieux, tout avait été fabriqué par le maître des lieux. Un grand lit et deux lit superposés occupés la majeur partie de la seule pièce commune. Une petite table avec deux tabourets. Un petit frigo pour les boissons et les piques niques, un grand téléviseur et un petit balcon sur la vallée. Les deux petites fenêtres étaient assez curieuses avec des battants verticaux pivotant sur eux même apportaient la fraîcheur et un minimum de lumière.L'ensemble de la pièce acceuillait un ventilateur immense au plafond pour les jours de grande chaleur. Il ne fallait pas rechercher un radiateur!
Nous sommes sous les tropiques! s'il vous plaît.
La salle d'eau est toute en marbre noir moucheté comme partout où nous sommes passés. C'est magnifique! Le mieux c'est la douche il faut absoluement en parler parce que l'eau est celle qui descend de la montagne.
Des minis bassins quelques 200 mètres plus loin, plus haut, au dessus des 3 chalets permet de fournir en eau courante et le soleil de la journée réchauffe l'eau.
Cela implique, qu'à l'époque lorsque nous somme venus,  la douche matinale ....elle était vigorante, je peux vous l'assurer. Mais cela est supportable, il suffit de se convaincre que l'on se raffraîchit et qu'il faut se réveiller.
Vous prenez votre douche dans la journée, pas de problème, il fait chaud donc on apprécie l'eau plus chaude mais le matin, aïeaïeaïe brrrrrrrr, vite vite.
Mais ce n'est pas grave, c'est superchouette malgré tout ce que l'on vit.

 

23 avril 2005

Bioénergie?

   

Un jour, en provenance de Novo Venetia, je me baladais histoire de découvrir les paysages et je savais qu'à travers les routes plus ou moins bitumées, plus ou moins chaotiques, plus ou moins avec des indications lisibles, je savais que nous atteindririons tôt ou tard, malgrè ma perte de l'orientation, la nationale BR101 au- dessus de Linarès. Lorque nous fûmes à proximité de la croisée de cette nationale, nous avions senti des odeurs alcooliques à des kilomètres à la ronde. Ce que nous sentions nous interroger. Nous étions entrés dans la province nord est d'Espìrito Santo, région où la culture principale est la canne à sucre. Elle s'étend sur des kilomètres. Ce n'était pas la première tournée que nous faisions dans les environs. Nous longions des villages, qui, sur carte, semblaient importants en nombre d'habitants et nous longions de longues rouges routes de terre, nous rencontrions des gens qui se déplaçaient avec des sortes de charrettes pleines de toutes sortes de choses, ferrailles usagées en apparence la majeur partie du temps, enfin c'est l'impression que j'en ai gardée...depuis ma mémoire semble moins objective... Ces charrettes sur 2 roues de camionnettes étaient souvent tirées par un mulet ou un cheval malingre, à son bord 1, 2, 3 personnes, des enfants qui rient, des hommes au regard buriné qui nous observent par notre étrangeté.
Il semblerait que d'après nos amis, nous étions différents moins bronzés et d'un autre type. Une de nos connaissances avait même crue que j'étais indienne. Ce n'était apparemment pas un avantage, car les indiens sont dans des réserves, en voie de disparition, (1000 âmes pour Santa Cruz) et sont dans une grande misère. De plus une femme au volant cela semblait trés curieux en raison de cette grande pauvreté, les moyens de locomotion se résument fréquemment à un vélo, une charette sinon nous passons dans le stade des gens possédant un véhicule alors les moyens sont hors du commun.
Nous avions aussi des camions souvent très longs et assez encombrants roulant à toute bride abattue quelques soient les routes,nous emmenant dans leurs nuages de poussières rouges de terre battue et leurs cannes à sucre volant, essaimées sur les routes de-ci de-là, broyées par les chocs et contrechocs, écrasées par les tonnes. Il fallait plutôt crier "Gare" que de rester à proximité de ces monsters roulants à tombeau ouvert, ne connaissant ni père, ni mère.
La réponse aux effluves éthyliques vint à l'annonce d'un panneau indiquant une industrie de transformation du sucre en alcool. Monstrueuse comme toutes les usines que nous puissions rencontrer dans notre périple brésilien.  Industrie lourde des biocarburants chariant ses flux de camions  chargés au-delà de leur capacités.
L'étendue des cultures de canne à sucre pour cette fameuse bioénergie a supprimé la biodiversité des différents étages faunistiques et floristiques, c'est de la culture intensive. Si nous étions remontés vers le nord, le long du Brésil, nous aurions vu ce paysage en permanence. Les forêts tropicales restantes sont sur les sommets pentus des pains de sucre, accès difficiles pour faire de l'agriculture. Faut-il tout sacrifiait pour les besoins de l'homme? ou bien, devrions-nous apprendre que nous vivons grace à notre environnement?

24 mars 2005

fidèlement vôtre

Y faut pas croire que je ne vais pas me restaurer, aussi après ce bref passage sur mon blog, je me sauve. J'ai vraiment beaucoup de travail. En même temps petit coucou à un de mes fidèles lecteurs.

9 mars 2005

Clair obscur

Une sensation , une image, un parfum, une couleur et voilà que réemergent les doux souvenirs des brusques nocturnes du mois d'août au Brésil aux heures impossibles, inimmaginables en France en été. 17:00.
  Il m'a suffit d'observer une seconde l'écran du téléviseur sur Arté hier soir pour ressentir cette impression.
Un espèce de travelling suivi d'un zoom en gros plan sur Rio Doce en passant sur le pont neuf de Colatina. Le soleil se couchant brusquemment, violent de part son éclat. à l'horizon, s'échappant ainsi dans un sens inverse à mes repères occidentaux. J'observais cela les premiers jours depuis la fenêtre de ma chambre d'hôtel. La tête à l'envers. Oui, oui... Voilà, c'est bien cela, la tête à l'envers, toute  à l'envers; difficile de prendre mes repères, je fonctionne avec l'hémisphère nord et je me situe au sud de la terre. J'aimerai retourner là-bas, pourquoi? Je ne sais pas. Il ne faisait pas vraiment un temps tropical , nous avons eu de la pluie, des températures chaudes en journée, fraîches la nuit. L'eau du Rio Doce envoyait ces milles et un reflets métalliques, à travers la noirceur de la nuit, l'atmosphère enveloppant la ville et la campagne environnante d'une face du feu du soleil et de l'autre la nuit bleutée . L'agitation est à son comble à cette heure, une foule se rue sur le grand pont passant d'une rive à l'autre du Rio, beaucoup d'écoliers en uniforme s'activent pour rejoindre leurs lieux de travail ou leurs écoles, atteignent la gare routière. Ils se distinguent par leur uniformes. Chaque école a son vêtement. Les employés et les ouvriers aussi sont reconnaissables, ils sont aussi tous en tenue de travail tel un uniforme. Le pont est long et les trottoirs sont étroits, la circulation est très dense sur deux voies uniques. Les trottoirs sont très abîmés. Les piétons ont peu de place. Cette voie de communication est essentielle pour distribuer le nord  Ouest du pays aussi nous remarquons à quel point ce pont est pour les habitants, une fierté.

8 février 2005

L'époque du carnaval

Dans tout le brésil, le carnaval bat son plein depuis la fin de la semaine dernière.
Il y a beaucoup de personnes qui n'osent pas sortir dans ces moments là. Tout le monde n'apprécie pas cette manifestation qui a aussi comme consonnance les dérives: ivresse et orgie.
Je ne cherche pas à dénigrer la fête bien au contraire c'est beau tous ces costumes, ce travail mis en oeuvre, cette musique et ces chansons et cette résistance à la fatigue pour tous ces danseurs de Samba. Mais il faut garder en arrière plan, en mémoire,  l'histoire de toute la misère vécue toute l'année qui entraîne les gens dans des situations sans fond et qui n'ont que cela : rire, se sentir joyeux, oublier les durs moments. Ce que nous ne saurions immaginer quand tenant compte de vraies réalités de tous les jours dans un pays tropical.
Les images que veulent bien nous faire parvenir les journalistes sont faussées, c'est commercial, on ferait mieux de ne pas laisser crever de faim les gens et de leur laisser une chance d'avoir plus accés aux soins.
7 février 2005

Il ya des jours comme çà!

Je vis avec un homme incroyable
Sans me prévenir,
Il a fait deux réservations pour les vacances de cet été. Direction Rio!
Il  m'a averti plusieurs jours après.
Puis il m'a dit : "Je l'ai fait pour de vrai mais je l'ai fait pour rire."
Je ne sais pas quoi en penser. J'en ai le souffle coupé, il m'a estomaqué.
27 janvier 2005

Santa Cruz Colibris et Brésil

J'ai vu dans un moteur de recherche que quelqu'un avait saisi en mots clés "Santa Cruz  Colibris Brésil" et a atterri sur mon site . Au cas où cela vous intéresse, j'ai quelques infos, je suis allée sur ce centre d'études et je n'ai pu le visiter car j'avais eu du mal à le trouver. Etant donné que nous étions en hiver, le jour tombe très rapidement et il est difficile de faire en une journée ce que nous souhaitons, tout dépend où nous sommes, les cartes sont rares et les routes aux environs de Santa Cruz sont  nombreuses. C'est un peu comme si nous abordions les Landes. L'entrée n'est pas très visble, annoncée mais lorsque nous passons devant difficile de croire que nous arrivons sur une réserve. Nous avons pris un sentier qui s'enfoncait vers une zone qui semblait de marécage mais peu de temps  après au bout d'environs 300 ou 400 mètres je ne sais plus vraiment,ma mémoire me fait défaut... nous avons atterri sur une zone de parking ombragé avec quelques structures qui servent de lieu d'accueil, comme un gîte. Pour les chercheurs qui souhaitent séjournés plusieurs jours, des séminaires ont lieu régulièrement  et des étudiants viennent travailler ou étudier.
Des jeunes femmes, étudiantes en mammologie, nous ont très gentiment accueillies et nous ont fournies les horaires, le fonctionnement de l'accueil. Nous avons eu les coordonnées de leur site internet et du professeur dirigeant l'organisme qui est le fils d'Augusto Rusti de Santa Teresa qui avait crée la réserve de biodiversité en faune et en flore, ainsi que le musée.
Sur les lieux nous avons retrouvé cette inspiration de départ avec une quantité impressionnante de récoltes de toutes sortes archivés. Cet homme marquait de l'intérêt vraiment à toute la connaissance scientifique.
Ceci est donc un autre musée, en partie moindre que la réserve, qui elle se parcourt en plusieurs jours d'après ce que nous avons pu comprendre. Il faut réserver.
Nous avons vu les colibris ils sont magnifiques, minuscules de plusieurs taillles, aux couleurs surprenantes, métalliques.
Les corpulences sont si infimes que nous ne pouvons qu'avoir peur de les effrayer ou de les écraser. Pour les étudier des bonbonnes d'eau sucrée alimentent leur gourmandise, cela se nomme la miélée. Des cages ouvertes permettent de les observer. Il y en a des quantités impressionnantes en taille et en couleur. Les chercheurs les saisissent par leurs longs becs en forme courbe et tubulaire généralement plus importante en longueur que le corps.
J'ai tenté de les photographier au 1/250,  je n'ai pas vraiment réussi, les battements d'aile sont de 90  à la minute ce qui est extraodinaire.
La première fois qu'un colibri est passé près de nous, nous avons eu l'impression d'entendre un gros coléoptère nous frôlant le visage. Cela fait un bruit phénoménale et bref.
J'ai cru que mon coeur s'arrêtait tant ma joie était grande d'avoir cette chance inouïe d'observer ces minuscules petits oiseaux.
Je n'ai eu qu'un grand regret, avoir trouver ce lieu qu'à la fin de mon séjour, alors que je souhaitais tant le visiter. J'aurai aimé prendre le temps de découvrir cette flore et cette faune particulière dans cette zone de mangrove.
17 janvier 2005

Tristesse

J'ai appris qu'un de mes amis ne trouvait pas de travail, qu'il avait fini sa dernière période scolaire (niveau licence). Il a 22 ans. Ses études en ingénierie informatique  le mène en Université. Il vit la galère en ce moment. Il  a changé de ville, contraint de quitter sa famille et son emploi pour se rendre à l'Université en février. Il cauchemarde, pas de logement, plus de travail. C'est un peu juste. Personne n'a les moyens de l'aider, il est obligé de trouver une solution rapidement.  Hier, il était très triste, et veut  garder le moral mais cependant il est  triste.
J'aimerai pouvoir l'aider.
17 janvier 2005

Une période sans message pour mieux réfléchir. Mais par où commencer?

Je n'ai pas réussi à accepter la condition de vie du quotidien des brésiliens.
Ils sont dans des difficultés importantes, je l'ai constaté.
C'est sur le plan économique et sur le plan de la santé que je l'entends.
Lorsque l'on aborde le plan économique cela engendre de nombreux autres soucis.
L'accès à l'école est  limité pour la plupart. Dès l'âge de 12 ans, il est nécessaire de travailler afin de payer ses études. Ce qui est assez élevé pour les familles. Les temps d'études sont le matin, l'après-midi ou le soir de façon à permettre de travailler.
Les amis avec qui je suis en contact m'ont informé sur le sujet, et je suis restée très stupéfaite devant cette difficulté à l'accès à la connaissance.
De nombreuses personnes sont en état d'illettrisme et les choses les plus quotidiennes deviennent un véritable handicap.
Là où j'ai été vraiment surprise, ce sont les files d'attente au distributeur d'argent.
Un agent  est chargé de composer les codes confidentiels des cartes afin d'accéder au compte bancaire de chacun. Puis ils aident à effectuer les retraits ou encore à consulter les relevés si la personne ne parvient pas à faire la manipulation. L'accès aux guichets sont sous des conditions d'un besoin particulier.
Beaucoup de gens repartent avec un air très désespéré, fréquemment je les ai vu pleuré. La monnaie manque. Alimenter la famille est difficile.
Dans les supermercados qui n'ont pas vraiment  une allure de supermarché en France et qui cependant est articulé de la même manière dans le concept , avec des surfaces moindres, j'ai remarqué que les uniques achats se limitaient à l'approvisionnement en sac de riz de 10 kilos.
Nous avons aussi remarqué à quel point la santé manquée également. La sécurité sociale n'existe pas et la médecine coûte. Beaucoup de gens  n'y accèdent pas. Se soigner demande parfois de longues journées de déplacements afin de rencontrer un médecin spécialisé. En plus nous sommes sous les tropiques, et les maladies et épidémies ne manquent pas, la population est rudement frappée dès que les chaleurs arrivent.
...
Nous ne sommes pas allés en touristes avec de gros sabots dans ce pays, nous avons beaucoup visité les environs, j'ai beaucoup à raconter. Cela est très riche en enseignement.  dès que j'aurai d'autres moments je continue.
Publicité
1 2 > >>
Brasil
Publicité
Derniers commentaires
Publicité